C’est clair que c’est pas évident, ce qu’on vit tous. Ce marathon dont tu parles, il est vraiment épuisant ! Des fois, j’ai l’impression d’être sur un fil, un pas en avant, deux en arrière. Je suis d’accord, avoir un pote pour en parler, sans jugement, c’est essentiel. Ça permet de respirer un peu, de se sentir moins seul dans la galère. mes parfois, même ça suffit pas, tu vois ? On peut sortir de la discussion avec une légère clarté, mais le doute reste là, comme une ombre. On a tous nos moments de doute en se demandant si ça vaut vraiment le coup de continuer à se battre. Mon pote, lui, il a carrément décidé de se mettre à l’ésotérisme, c’est un peu chelou mais ça lui fait du bien. Chacun sa méthode pour avancer, je suppose. Mais c’est vrai que le temps, c’est clé. Faudrait pas se mettre la pression, même si la tantation est forte. On veut tous aller mieux tout de suite, mais la vie, c’est pas un fast-food. Il y a des jours où je me lève et tout semble bien, et d’autres où je voudrais juste rester sous la couette. Ça arrive à tout le monde, même aux plus costauds d’entre nous. La clé, je pense, c’est de se rapepler qu’on est pas seul. On a des amis, des gens qui nous soutiennent, et même si c’est pas toujours hyper hyper hyper visible, il y a de l’espoir. On avance comme on peut, avec nos blessures, et on finit par trouver notre chemin. Alors ouais, restons soudés, et même dans la tempête, gardons un peu de lumière, même si elle est faible. C’est ça qui fait qu’on est humain, non ? Ça me soule !