Je suis perdu là C’est vrai que reconstruire sa vie après une tempête, c’est pas de la tarte J’ai passé moi aussi par là, cette période où tu remets tout en question, où chaque petit pas te semble être un Everest à gravir. La culpabilité, ça t’attrape comme une pieuvre, et tu as l’impression qu’elle ne te lâchera jamais. On a toujours ce poids sur les épaules, ce regard des autres qui pèse lourd. Je me souviens d’une fois où j’étais en soirée avec des amis et j’ai eu l’impression que tout le monde savait, même celui qui était en train de danser comme un fou au fond de la salle. met bon, avec le temps, j’ai compris que ce regard, c’était plus moi qui le projetais que vraiment ce que les auures pensaient. J’ai décidé de faire un tri dans mes relations, de m’entourre de personnes qui me soutiennent, qui comprenent que chaque parcours est unique. J’ai aussi appris à m’écouter, à me reconnaître dans mes propres émotions, même les plus sombres. C’est pas facile tous les jours, mais j’ai commencé à apprécier les petites victoires. Que ce soit prendre un café avec une amie ou simplement lire un bon bouquin sans culpabiliser parce que “je devrais faire quelque chose de plus productif”. J’ai mis en place des rituels qui me permettent de me recentrer, comme faire du yoga ou me balader dans un parc. Étrangement, ces moments de solitude me font le plus grand bien, ils m’aident à me reconnecter avec moi-même. Je crois que c’est là qu’on commence à avancer, quand on accepte de flirter avec la douleur mais sans s’y noyer. Et puis, même si c’est pas linéaire, ça fait partie du chemin. On se relève, on trébuche encore, mais on apprend à aimer ce qu’on devient. Donc, peu importe les doutes et les remises en question, prends ton temps. Ça vaut franchement le coup d’y aller à son propre rythme. Enfin tu comprends