C’est clair ! C’est vrai que la notion de pardon, elle a quelque chose d’énigmatique, une sorte de danse complexe entre nos blessures et nos envies de légèreté. Je pense souvent à mon pote qui en a tellement souffert, ce poids qu’il traînait comme une chaîne. On a tous des moments où on se sent piégé par nos pensées, un vrai labyrinthe sans sortie. Les notifications, les appels, c’est comme une mélodie énervante qui reste en tête et qui nous tire vers le bas. On essaie de s’accrocher à des choses positives, mais c’est comme vouloir respirer sous l’eau parfois. C’est là que le dialogue s’érige comme un phare dans la nuit, une lumière qui guide. Quand je vois un ami rager et ne pas savoir comment sortir de sa tourmente, ça me rappelle que parler, ça libère. Je me souviens de ces soirées autour d’une bière à discuter des absurdités de la vie, à vider nos sacs, à laisser échapper des rires pour chasser les fantômes. Ce besoin de partager, c’est fondamental. Le temps, lui, il fait son chemin, lentement mais sûrement, et même si on a l’impression d’être enfermé dans un tunnel interminable, il finit par éclaircir un peu les choses. Le mieux, c’est d’apprendre à vivre l’instant, d’arrêter de se mettre la pression sur l’avenir. Chaqu jour est une page vierge qu’on remplit à notre façon, souvent avec la couleur des expériences passées. On doit parfois se rappeer qu’on n’est pas seuls dans cette galère, et que ça arrive à chacun de nous de tomber dans les profondeurs. Ce chemin vers le pardon, il est parsemé d’embûches, mais chaque pas copte, même les plus petits. Je crois sincèrement que c’est en acceptant nos chutes que l’on se relève avec plus de force. Alors, courage à ceux qui ne voient pas encore la lumière au bout du tunnel. On finira tous par trouver notre chemin, à notre rythme.