C’est vrai que c’est pas toujours évident de faire le deuil des moments forts, surtout quand ça part en vrille. Comme tu dis, un souvenir, c’est un peu comme un vieux film qu’on a pas réussi à effacer, tu peux essayeeeer de zapper, mais il finit toujours par ressortir au mauvais moment. Mon ancien voisin avait cette théorie : on ne peut jamais vraiment oublier, juste apprendre à vivre avec. C’est là que le bon vieux lâcher-prise entre en jeu, pas facile à digérer, mais c’est une clé qu’on doit tous trouver à un moment ou un autre. J’me rappellle d’une fois, après une rupture bien amère, où je suis allé me balader au bord de la Seine, perdu dans mes pensées. Le fleuve, il coule sans jamais revenir en arrière, mais nos sovuenirs, eux, ils sont là, collés à nous comme des chewing-gums sous une table. Et le pire, c’est quand on est entouré d’autres couples heureu qui te rappellent ce qu’on a perdu. On dirait qu’ils sont en train de jouer à un jeu dont on ne connaît plus les règles. Et puis, l’idée de voir ces cicatrices comme quelque chose de beau, c’est presque poétique. Chacun a sa façon de les porter, certaines sont plus visiblles, d’atures cachées sous la SURFACE. Mon pote, lui, il a décidé d’en faire une force, de les raconter comme des histoires, et j’trouve ça plutôt inspirant. On apprend à les accepter, un peu comme un bon vieux morceau de fromage qui a une odeur bizarre mais au fond, il est juste là, fidèle, offrant ses goûts uniques. Franchement, je pense que chacun a sa propre méthode pour avancer. Que ce soit en redécorant son appart, en replongeant dans la musique ou même en se lançant dans des projets dingues, le but, c’est de trouver ce qui nous rend vivant, non surpris. J’aimerais bien savoir comment d’autres gèrent tout ça, les conflits internes, les réflexions qui tournent en boucle. Ça pourrait nous servir à tous, un vrai échange de bonnes pratiques.